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BarCamp Lausanne 1 octobre, 2007

Posté par quentin dans : Analyses,Blogging,Communautés Virtuelles,Réseaux Sociaux , trackback

barcamplsneposter.gifEn ce samedi difficile coté unblog qui a vu la ram de l’un de nos serveurs gentiment rendre l’âme (merci encore Adrian pour le piquet), j’étais pour ma part au BarCamp Lausanne, réunion relativement informelle d’acteurs du web Suisse romand. C’était ma première participation dans un évènement à connotation locale (LIFT étant de plus grande envergure), et ça s’est avéré globalement intéressant. Beaucoup de nouvelles têtes pour moi, même si parmi les présents beaucoup (la plupart ?) semblaient déjà se connaitre. Malgré la situation géographique (à l’EPFL de Lausanne), relativement peu d’étudiants semblaient présents.

Le principe était simple, des intervenants proposaient des sessions et chacun choisissait celles auxquelles il souhaiter assister.

J’ai commencé par une session sur l’avenir du « webmaster », animée par la dynamique Stéphanie Booth. Les échanges entre les différents participants ont amené à un point de vue que je partage : le métier de webmaster tel qu’il était défini il y a quelques années (mises à jour de contenu, mises à jour techniques simples, altérations de style, etc.) est mort. L’évolution de la technologie rend parallèlement la mise à jour de contenu plus simple (quelqu’un qui sait utiliser Word peut mettre à jour un site), et la mise à jour et l’administration technique plus compliquée. Du coup, c’est l’utilisateur qui met lui-même à jour le contenu, et ce sont les développeurs / administrateurs qui mettent à jour les couches logicielles.

Une approche assez en ligne avec la philosophie de notre petite société : les métiers d’hébergeur et de webmaster tels qu’ils existaient en 2000 sont voués à disparaitre. Avant on louait de l’espace chez un hébergeur, on faisait appel à un designer/développeur pour créer un site, et un webmaster en faisait les mises à jour. Demain, l’hébergeur ne fournira plus de l’espace, il fournira un service (au hasard, hébergement de blog Clin doeil), dont il assurera les opérations de maintenance, mises à jour et personnalisations spécifiques au client. L’ancien métier de webmaster va disparaitre, chacune de ses anciennes taches se répartissant sur cet hébergeur de service ou sur le client lui-même.

J’ai ensuite assisté à une présentation sur le marketing proposée par Sandrine Szabo, animatrice du groupe SwissWeb2. Présentation somme toute relativement classique, mais avec le mérite de rappeler aux techniciens tels que moi un certain nombre de principes leur évitant de noyer leurs clients dans un flot qui ne l’intéresse pas (he oui, pas toujours facile quand on a suivi une formation d’ingénieur classique d’appréhender l’esprit entrepreneurial et commercial). A noter une intéressante discussion avec Stéphanie en fin de présentation sur la nécessité de faire passer des messages dans son marketing. A l’approche classique prônée par Sandrine (identifier des messages clairs à faire parvenir à ses interlocuteurs), Stéphanie oppose une stratégie dépassant le message, elle « raconte une histoire » à ses clients/visiteurs qui donne une dimension humaine à la relation.

De mon coté mon approche du marketing est pour le moment très « terre à terre ». Elle se résume à comprendre qui mon service peut intéresser, à déterminer je peux trouver ces personnes, et à leur rendre les choses aussi faciles que possible pour qu’ils essayent le service. La plupart des gens qui essayent sont contents et restent Sourire. Cependant cette approche peut fonctionner dans une offre grand public, mais va clairement atteindre rapidement ses limites en attaquant les professionnels, pour lesquels une approche réellement commerciale est nécessaire. Il est temps que Kipubli se dote de ce profil.

Enfin dernière session que je rapporterai ici, la présentation sur Facebook par Raphael Briner d’electronlibre. Regard d’un designer sur l’interface utilisateurs et les services de Facebook et leurs évolutions. Le passage sur l’interface est un peu hermétique pour moi, on parle pixels, bordures et icônes, mais à mon sens il manque une interprétation pour pouvoir en tirer quelque chose. Pourquoi est-ce mieux comme ça que comme c’était avant, qu’est-ce qui a vraiment été déterminant, quelles erreurs d’interface faut-il éviter ? A une période ou je réfléchis pas mal à comment améliorer le design général d’unblog et l’interface d’admin de WordPress en particulier ce genre de conseils auraient été intéressants. La suite de la présentation l’est plus, Raphael pointant du doigt que certaines erreurs de Facebook sont peut-être des coups de maitre : par exemple ne pas autoriser la publication de contenu via l’interface mais seulement son aggrégation rend Facebook complètement intouchable par les problèmes de modération dont d’autres grandes communautés (myspace, youtube etc.) souffrent en permanence. Enfin Stéphanie pointe du doigt l’un des défauts du système (commun également à linkedin) dans l’incapacité à catégoriser ses contacts et gérer des droits de manière variable selon ceux-ci. Coincidence, la communauté qui monte annonce le lendemain même l’ajout de ces groupes dans leur système.

Commentaires»

  1. Bonsoir

    facebook .. je suis pas fana .. même si ..

    pour ton interface , soit tu changes un peu pour pas perturber l’utilisateur soit tu changes complètement en te basant sur le fait que les utilisateurs aprécieront et feront l’effort , tu peux aussi faire un sondage (il manque quand même la fonctionnalité … de créer un tableau avec l’inclusion des couleurs )

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